Autres questions

Non, cet aspect a été étudié entre autres dans des essais à grande échelle. Ces essais ont montré qu’une nitrification n’était pas nécessaire. Le taux d’élimination requis peut aussi être atteint sans nitrification ou dénitrification.

La nitrification et la dénitrification favorisent cependant l’élimination des micropolluants, d’une part par une élimination plus élevée des substances organiques et d’autre part par une meilleure qualité de l’affluent du procédé de traitement des MP (p.ex. ozonation ou charbon actif). Ainsi, les coûts d’exploitation du traitement des MP est diminué de 5 à 10%.

La nitrification/dénitrification sont de toute façon avantageuses pour les grandes STEP: le rendement d’épuration de divers paramètres (ammonium, nitrite, carbone organique) s’améliore et l’exploitation est plus stable. C’est pourquoi la nitrification est imposée – directement ou indirectement- comme standard par les cantons.

Dans ce cas, il est recommandé de prendre contact avec la plateforme «Techniques de traitement des micropolluants».

Aucune formation spécifique n’est prévue pour les différents procédés. Une introduction est effectuée par le fournisseur et des fiches de sécurité sur la manipulation de l’ozone, de l’oxygène et du CAP sont disponibles ici. Un module «Micropolluants» a été élaboré dans le cadre de la formation du VSA (Cours de formation A7) destinée aux exploitants de STEP, afin de leur transmettre des connaissances.

Divers projets sur ce thème sont actuellement menés afin de contrôler d’éventuelles mesures à la source, développer l’analytique et renforcer la compréhension de la pertinence environnementale.

La régénération du charbon actif se fait principalement à l’étranger. Pour déterminer si une autorisation de l’OFEV est nécessaire pour l’exportation, il faut déterminer le code applicable de la liste des déchets de l’OECD.
Les déchets qui figurent sur la liste verte de l’OCDE peuvent être exportés pour être valorisés sans autorisation de l’OFEV. Les autres déchets nécessitent une autorisation d’exportation de l’OFEV.
Le code de déchet B2060 s’applique au charbon actif provenant du traitement de l’eau potable ou lorsqu’il est prouvé qu’il ne contient pas de substances dangereuses. Malheureusement, aucune méthode d’analyse n’est validée et aucun partenaire n’est connu pour effectuer ce type d’analyse. En l’absence de preuve, le code de déchet A4160 de la liste jaune doit être appliqué.
Ainsi, l’exportation de charbon actif pour la régénération à l’étranger doit faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’OFEV. Vous trouverez de plus amples informations dans cette publication : Mouvements transfrontières de déchets (admin.ch).
Veuillez également noter que la procédure d’autorisation prend de 1 à 3 mois.

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